
La terre
GAIA, ou Pacha Mama,
en cosmogonie romaine ou indienne, Mère nature offre un monde harmonieux riche de diversités qui émerveille l’âme, le cœur et l’esprit tout en ayant un don certain de guérison ;
En plongeant dans les sous-bois tranquilles dans le silence de la « forêt primaire » là où la végétation croît du sol au sommet des branches ; nous traversons alors des chemins de feuilles aux couleurs automnales dans l’air ambiant des parfums d’essences boisées, de mousse, de champignons, de cèdre;
Ce sont autant de refuges pour les animaux qui aiment se faufiler comme des petites souris dans les tas de branchages pour s’y nourrir en chassant de petites proies les insectes, pour les écureuils, les lièvres, les hérissons en dénichant des substrats naturels afin de constituer leur propre habitacle ;
En outre, ces tanières à l’abris des chasseurs et prédateurs de tout poils sont aussi un moyen pour se réchauffer de la température froide de l’hiver ; C’est ce passage secret, ce chemin dense à l’abris des regards sous les feuilles mortes qui chantent sous nos pieds jusqu’à nos oreilles ;
Mais ce tapis végétal doré révèle dans cette diptyque – les pieds humains – les feuilles en mouvement- dans cette nature d’abris temporels : un mouvement libre, éternel et infini !
Réflexion…
Un passage obligé amène à établir une relation vitale entre la nature et les hommes ; Car la forêt primaire, véritable « Poumon de la Terre » a permis de préserver du mieux qu’elle le peut, notre espèce ;
Mais cet équilibre est aujourd’hui si précaire par des actions corrompues, des manquements au protocole de préservation de la nature, que cela provoquera sans nul doute des représailles de cette divinité. »
Écrit par Élise Mazella



